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La carte de pêche au travers l’histoire…

16 décembre 2014 : Ouverture des adhésions 2015 aux 3800 associations de pêche

A cette occasion, la FNPF nous offre une belle rétrospective de La carte de pêche au travers l’histoire

De tout temps les hommes pêchent… oui mais la carte dans tout ça ? La pêche était libre et gratuite depuis la révolution française de 1789 sur tout le domaine public mais elle ne l’était pas sur certaines portions de fleuves et de rivières, de même que sur les canaux gérés par l’Etat. Des accords particuliers étaient réalisés avec des propriétaires privés.

Des « règles de bonne conduite » entre pêcheurs, ou parfois financières, ont conduit à la création de la carte de pêche !

carte ablesienne 1Carte de l’Ablette Sparnacienne  Marne-1911

Cette carte de pêche est l’une des premières connues en France. Elle précise au dos les zones de pêche sur la Marne et rappelle les règles de bonne conduite entre membres.

gardon rouge 2

Carte du Gardon Rouge – Vierzon–1940

La France est occupée. Une ligne de démarcation distingue la « zone libre » de la zone « occupée ». Il se trouve  que cette délimitation passe par la rivière du Cher…

 A partir du 22 juin les Allemands bouleversent les habitudes des pêcheurs et contrôlent  l’attribution des cartes en y apposant une marque. En effet, nombre de passages clandestins s’effectuent entre les deux zones et les patrouilles avaient ordre de tirer à vue les fuyards !

carte 3Carte de l’Union desassociations de Pêche de Pau-1942

La loi du 12 juillet 1942 instaure une taxe uniforme de 10 francs par pêcheur et payable dès le 1er janvier 1942. C’est le ministère de l’agriculture qui est chargé de la percevoir par l’entremise du Comité Central des Fédérations Départementales de Pêche. La cotisation locale pour l’association de Pau, régissant les territoires de Pau, Orthezet Puyoo, s’élève à 12 francs (soit 1,8 euros). Le paiement de la taxe d’Etat est attesté par un reçu de grande dimension détaché d’un carnet à souche.

carte 4Carte du Syndicat des pêcheurs à la ligne-Meaux-1947

A partir de 1947 apparaît la première taxe supplémentaire de l’Etat. En 1952, 5 taxes auront  été créées et ajoutées !

carte 5Carte de l’Hameçon Valdoisien- Viarmes-2007

Cette carte permet  à son titulaire de pêcher dans les 64 départements de l’Entente.  Sur cette carte, l’adresse Internet est le témoin d’un changement du mode de fonctionnement du loisir pêche. Cette même année, la Fédération Nationale de la Pêche en France est créée.

carte 6Carte Découverte Femme-Carte nationale-2008

En 2008, la toute jeune FNPF  met en place une carte nationale, au prix unique et permettant de pêcher partout en France à une ligne : la carte découverte  Femme  est une carte promotionnelle visant à « féminiser » le loisir pêche alors en pleine mutation. Devant le succès de cette carte la FNPF renouvèlera l’expérience. Aujourd’hui elle existe toujours et attire de plus en plus d’adeptes. Les femmes viennent même de créer leur propre association, Fishing Pluri’elles.

cartedepeche

La carte numérique-2013

En 2013, la FNPF  met en place un site Internet national de délivrance de la carte de pêche. Avec le site cartedepeche.fr, la FNPF permet la mise en ligne des cartes de pêche des associations qui le désirent. Le système de délivrance de la carte par dépositaire (magasins de pêche, bureau de tabac…) est intégré au projet. Ils peuvent eux aussi gérer les cartes de pêche par cet outil.

En 2015 la majorité a sauté le pas et la quasi-totalité des cartes est disponible sur ce site. Une révolution ! La Cotisation Pêche Milieu Aquatique est gérée par informatique en temps réel. On est bien loin des années 40 où les associations se « débrouillaient » pour en assurer la collecte. L’ère moderne  est née et la pêche de loisir innove en étant le premier, et encore le seul, loisir sportif à avoir dématérialisé ses adhésions !

Carte_3D_2015_InterFD_URNE

La Carte de pêche inter fédérale 2015

La carte interfédérale vous propose d’étendre votre secteur de pêche à d’autres AAPPMA de la France entière adhérente à la réciprocité (URNE, CHI, EGHO). La carte interfédérale coûte obligatoirement 95€.

Source FNPF

Jeu concours FNPF

Vous avez tout à gagner à prendre votre carte de pêche par internet !

Un jeu concours va être mis en place à l’ouverture du site cartedepeche.fr pour la saison 2015.

Pour toutes les personnes ayant pris une carte annuelle via le site (soit de chez eux soit de chez leur distributeur habituel) entre le 16 décembre et le 6 janvier des cadeaux sont à gagner. Ce jeu concours organisé en partenariat avec le Pêcheur de France et la Pêche et les poissons permettra d’offrir aux personnes tirées au sort par un huissier de justice soit : le remboursement de leur carte de pêche annuelle(75), des tablettes numériques (3), des caméras « Go pro » (3), des abonnements aux revues partenaires (40), des tee shirts (150)

Alors dès le 16 décembre 2014, à vos souris sur www.cartedepeche.fr

 

 

Olivier : Pour une harmonisation et une simplification de la pêche !

Pour une harmonisation et une simplification de la pêche, sollicitation d’Olivier !

 

Bonjour,

Je suis venu pêcher la Canche avec un ami les 19 et 20 août 2014. Ce dernier avait bien préparé le séjour : connaissance des multiples associations de pêche, des multiples réglementations également, carte IGN TOP 25, …

Questions pratiques et intendance, nous avons opté pour des hébergements en camping avec de la nourriture pour trois jours. Pourquoi choisir le camping ? Pour sa flexibilité, il nous permet d’être mobile et ça permet de découvrir la rivière et la vallée plus facilement qu’avec un hébergement fixe.

Concernant la Canche, personnellement, je l’ai trouvée belle et intéressante à pêcher car elle est très différente de la Touques ou de l’Arques.

Quant à la pêche, on a pêché un parcours dont j’ai oublié le nom…à Contes je crois (celui qui est ouvert à plusieurs aappma) et les parcours de Baurainville (sur les conseils d’une connaissance et parce que nous étions très motivés).

Ce qui serait bon de changer ou d’améliorer : dans un monde idéal, je pense qu’il ne faut qu’une seule aappma par bassin versant. C’est valable sur la Canche comme ailleurs (à mon avis). Il faudrait également qu’une carte des parcours soit remise en même temps que la prise de la carte de pêche. De même, il serait intéressant d’enrichir les panneaux d’information au bord de l’eau et la présence des gardes. Et pourquoi pas réaliser un dépliant qui indique où trouver une boulangerie, une friterie, un bar fréquenté par des pêcheurs, un camping ou un gîte labelisé « pêche », un magasin d’articles de pêche… ?

Mon ressenti général ? un séjour agréable grâce à l’accompagnement d’amis qui connaissaient bien le territoire et les parcours, ils m’ont accompagné et m’ont fait découvrir la Canche. Sans eux, je pense que je serais reparti dès le premier jour vers l’Authie ou l’Arque car j’ai eu l’impression que certains pêcheurs de la Canche ne souhaitaient pas voir de nouveaux pêcheurs sur leur linéaire. Heureusement ce n’est pas une généralité ! J’ai tenté l’expérience et je suis resté, et, à présent, je serais ravi de retourner dans le Pas de Calais (c’est d’ailleurs prévu !)

Olivier

 

Merci à Olivier pour ses retours 😉 N’hésitez pas à nous faire part de récits de pêche dans le Pas-de-Calais à votre tour !

Avis de Jean pour une partie de pêche sur la Canche !

Avis de Jean pour une partie de pêche sur la Canche !

La première fois que je suis venu pêcher dans le Pas-de-Calais, ma première impression de la Canche s’est réalisée en à peine cinq minutes de pêche puisque j’ai tenu quelques secondes une truite de mer à la Grenouillère dès les premiers lancers de ma mouche. La seconde impression était une confirmation, c’est que les gens du nord sont abordables, simples et chaleureux, ce que je savais déjà pour avoir fait une exposition d’artistes à Lille il y a quelques années.

Si l’Authie est un fleuve assez classique où je ne me sens pas dépaysé, la Canche, en revanche, est vraiment atypique comparée aux autres fleuves à salmonidés migrateurs, atypique par sa couleur d’eau laiteuse, par sa profondeur et par sa lenteur en général. L’approche en pêchant à la mouche est déroutante, on se demande comment un poisson peut prendre une mouche noyée dérivant aussi lentement et cette technique est difficile à pratiquer sur cette rivière très boisée et encombrée et en l’absence d’espace arrière pour les lancers. Il y aurait du déboisement et de l’éclaircissement de végétation à faire. Je pense qu’en général les radiers peu profonds et rapides devraient être déboisés en priorité, ceci pour que la lumière pénètre et que des herbiers nouveaux se développent. C’est dans ces secteurs que les petites truites fario et les tacons naissent et prolifèrent donc ce serait important pour la population globale de salmonidés de la Canche de s’en occuper.

Mention particulière pour les radiers à l’amont de Montreuil sur Mer : pas seulement le premier kilomètre à partir du parcours kayak mais aussi les suivants plus en amont. Il y a là un potentiel énorme de pêche sportive au leurre et à la mouche sur ces radiers profonds et rectilignes à condition de ne garder que les beaux arbres, toujours dans un souci de luminosité mais aussi un déboisement arrière au-delà du chemin. C’est sur ce secteur que je vois le plus beau potentiel de la Canche pour y pêcher la truite de mer et le saumon. Je suis certain que les pêcheurs de migrateurs adoreraient déployer leur soie et lancer leurs leurres dans un espace aussi grandiose tapissé de grands herbiers comme autant de caches pour les migrateurs anadromes. Il faut juste établir des priorités et choisir le meilleur secteur à mettre en valeur pour commencer. Il ne s’agit pas de tout déboiser, des secteurs entiers doivent rester sauvages et difficilement accessibles pour le calme des poissons. Pour ma part, ce secteur amont de Montreuil me rappelle certains postes prestigieux du Gave d’Oloron ou de l’Allier où une canne à mouche deux mains est nécessaire vu la largeur de la Canche à cet endroit. Je suis convaincu que l’avenir du tourisme pêche sur la Canche réside en bonne partie là sur ce secteur bien précis bien que je ne connaisse pas tout le reste du parcours, ce qui n’enlève rien à la valeur des secteurs en aval et autour de Hesdin et l’affluent la Ternoise ni à l’Authie.

L’autre priorité à laquelle il faut s’attaquer, c’est la complexité des réglementations, la fragmentation en petites sociétés et AAPPMA non réciprocitaires, le touriste pêcheur n’est pas sensé connaître les subtilités locales et passer deux jours à se renseigner : il n’a tout simplement pas envie ni le temps. Théoriquement en prenant son permis pour la semaine dans le Pas-de Calais, le touriste pêcheur devrait pouvoir exercer de l’embouchure jusqu’à Hesdin et aussi dans l’Authie ce qui n’est pas du tout le cas. Le timbre URNE ne sert à rien si la plupart des AAPPMA sont non réciprocitaires. Dans mon cas personnel habitant de la région parisienne et tous permis confondus, à savoir un permis de base pris en Seine-Maritime, département non adhérent d’une union + entente halieutique Seine-maritime + permis supplémentaire pris dans l’ouest ou le sud avec timbre EGHO + cartes hebdo locales comme cette année dans les Ardennes et l’Eure + le timbre migrateur, on arrive à une somme astronomique. Ce n’est pas normal pour le service fourni.

En guise de conclusion, le Pas-de-Calais a de beaux paysages, des grands monuments et des bonnes tables et donc tous les atouts touristiques en main. Il a aussi de magnifiques rivières où la situation s’est grandement améliorée puisqu’on assiste au retour du saumon et que la truite de mer y est bien implantée, il reste à soigner les endroits où naissent les juvéniles, les affluents, les radiers et les frayères, et enfin les obstacles empêchant la circulation des poissons. Le reste, la nature s’en chargera très bien. Je voudrais aussi rappeler l’exemple à ne pas suivre : Autrefois, le Gave d’Oloron et l’Allier étaient de grands cours d’eau avec une souche particulière de grands saumons, on a prélevé à outrance les grands géniteurs sans réfléchir à l’avenir, on n’a rien fait pour les frayères et la reproduction de ces saumons, non plus pour la qualité de l’eau ou l’arrasement des barrages. On s’est contenté de prélever à outrance puis de déverser des milliers d’alevins de saumons quand il a été trop tard à travers un plan saumon qui n’a rien donné et qui a coûté un fortune aux contribuables. Hélas, ces deux fleuves ne contiennent plus qu’un reliquat de saumons de souche indéterminée et sont virtuellement morts parce que les mentalités n’ont pas voulu changer, que des anachronismes comme le toujours actuel championnat du monde du saumon à Navarrenx, sur des poissons tués, perdure. La chance de la Canche c’est qu’il n’y a pas de grands barrages, que la qualité de l’eau s’est améliorée et qu’elle a aussi une souche locale de grands saumons qu’il faut considérer comme un trésor et un patrimoine. Se souvenir aussi que le plus gros saumon de France a été pris sur la Canche et non pas dans le sud-ouest, qu’autrefois il était courant de retrouver des anglais et écossais pêchant sur ses rives et que demain peut-être la Canche sera le meilleur cours d’eau français à salmonidés migrateurs car on a très rarement saumons et truites de mer qui cohabitent en même temps. Je vous remercie de votre attention.

Cordialement. Jean.

 

Merci à Jean pour ce retour, n’hésitez pas à nous faire part de vos parties de pêche et avis sur les cours d’eau du Pas-de-Calais 🙂

Présentation d’Aurélien, pêcheur à la découverte de la Canche !

Présentation d’Aurélien, pêcheur à la découverte de la Canche ! Avis et conseils.

 

Bonjour,

je suis comme les poissons que j’aime pêcher, je suis un migrateur… je pense que c’est une particularité chez les pêcheurs de saumons notamment, mais qui est valable pour les pêcheurs de truites de mer, de brochets (Irlande, Suède) et de truites également.

J’aime découvrir de nouvelles rivières, comprendre (ou essayer) la rivière et les méthodes de pêches locales. Pour cela la promotion des rivières où l’on souhaite développer le tourisme halieutique est important. Comme ce n’est pas le cas pour la Canche, c’est bien sur le blog d’Eric qui a fait œuvre de promotion pour la Canche.

Comment ai-je donc trouvé ce cours d’eau, me demanderez-vous ?

A vrai dire, j’ai été un peu perdu dans un premier temps. En effet la Canche ne ressemble pas aux rivières que j’ai l’habitude de pêcher, mais c’est également pour ça que je viens pêcher une autre rivière avec ses spécificités. Je me suis fait aider de Dominique et Loïc, deux grands connaisseurs du secteur. Ils ont ainsi fait le travail de guides de pêche. Ceux-ci sont souvent appréciés des pêcheurs souhaitant vite découvrir une rivière et ne pas perdre de temps sur des parcours peu intéressants.

LA VRAIE contrainte actuelle est le morcellement des parcours. Une commune = une AAPPMA. Les touristes pêcheurs aiment avoir un linéaire important de rives à pêcher et n’apprécient pas de devoir multiplier les achats de cartes sur un séjour court qui doit être « efficace », souvent 3, 4 jours de pêche seulement… Le balisage clair et simple des parcours est quelque chose également de très important à mon sens, ainsi que le sentiment de ne pas être les seuls à respecter le règlement. C’est toujours assez désagréable de venir de loin et de faire en sorte de respecter les règlementation d’une rivière, alors que les pêcheurs locaux ne le font pas. Ainsi je me souviens de retours d’expérience de pêcheurs Belges sur la Touques qui ne comprenaient pas pourquoi il n’y avait pas plus de gardiennage sur la Touques. Ils avaient un peu le sentiment d’être des poules aux œufs d’or.

Aujourd’hui la Canche comme la Touques et la plupart des rivières françaises n’est pas adaptée au tourisme pêche. Des pêcheurs curieux comme moi et Olive peuvent y venir et y prendre du plaisir, mais à mon sens rien n’est fait pour développer le tourisme halieutique. C’est le cas également chez nous… les mentalités sont très conservatrices et ne voient pas les bénéfices qu’il y aurait à développer cette activité économique. Pourtant elle a de nombreux bénéfices. Elle favorise l’emploi local, et elle permet à des territoires ruraux , peu attractifs pour le tourisme classique, d’attirer un certain type de touristes. Un pêcheur de salmonidés qui voyage aime bien profiter de la vie locale, il va au restaurant, dans les boulangeries, les charcuteries… il est en vacances et veut en profiter. Enfin si l’on développe une activité économique autour des salmonidés migrateurs, il y a un avantage pour toute la population d’un bassin, c’est la qualité de l’eau. Sans une bonne qualité de l’eau, pas de poissons, sans poisson pas de pêcheurs. Les écossais ont ainsi préservé bon nombre de leur rivière à saumons grâce à leur distillerie de Whisky. Des villages entiers de Norvège ne vivent que des pêcheurs de saumons étrangers… il y a tant d’exemples autour de nous… mais il nous faut combattre les réticences des pêcheurs français qui ont peur qu’on leur vole LEURS POISSONS. Dans les pays que j’ai cité auparavant, les locaux te payent un coup à boire parce que tu as pris un saumon sur sa rivière. Il est fier que des étrangers viennent chez lui, il est fier de sa rivière et comme il y fait attention à sa rivière, le saumon que tu prends et comme une récompense pour lui et non une contrainte!!!!

Alors ce dernier point est quelque chose de très difficile à travailler et notre expérience sur la Canche l’a démontré, mais je le répète c’est la même chose chez nous en Normandie.

Enfin, mon ressenti est que j’ai apprécié découvrir une rivière riche en truites de mer et je pense que je reviendrai pour prendre une truite de mer. Le projet de développer un tourisme halieutique est un superbe projet, mais les obstacles pour le développer sont nombreux. Il existe des études sur le tourisme pêche sur les gaves et les retombées économiques que ce tourisme amène. Mais il faut essayer car ce genre de projet ne peut qu’améliorer les choses même si au final tout ne fonctionne pas comme on le souhaite, exemple de PARAGES sur la Touques.

 

Encore Merci à Aurélien pour son retour et n’hésitez pas à nous faire également parvenir vos avis !

 

Apprendre ou se perfectionner à la pêche aux leurres des carnassiers

SAMSUNGLa pêche aux leurres des carnassiers est une technique particulièrement amusante et ludique pour taquiner nos grands dentus. Il s’agit d’une pêche active : avis aux amateurs de balades, et marche sportive ou encore de balade en bateau voire en float tube pour les plus audacieux. Très productive lorsque les poissons sont actifs, elle pourrait bien vous offrir vos plus beaux duels.

Il existe un nombre impressionnant de leurres de pêche tous types : Poissons nageurs, leurres souples, cuillères ondulantes, plumes, mouches. Couleurs flashy, paillettes, imitations sont de sortie au plus grand plaisir des petits comme des grands et du public féminin bien sûr.

Particulièrement utilisée dans le Pas-de-Calais pour la pêche aux brochets et aux sandres, la pêche aux leurres fait chaque année de plus en plus d’adeptes.

Si vous aussi vous souhaitez découvrir et obtenir de nombreux conseils pour la pêche aux carnassiers aux leurres, la Fédération du Pas-de-Calais pour la Pêche et la Protection du Milieu Aquatique propose cette année encore de nombreuses formations pêche gratuite ouverte à tous.

Les prochaines dates programmées sont :

  • Initiation à Palluel, le Vendredi 12 septembre
  • Perfectionnement à Oisy-le-Verger, le Lundi 20 octobre
  • Initiation à Ecourt-Saint-Quentin, le Mardi 21 octobre
  • Perfectionnement à Arques, le Mardi 28 octobre
  • Initiation à Roeux, le Lundi 03 novembre
  • Perfectionnement à Palluel, le Mardi 04 novembre

+ d’infos et modalités d’inscription en cliquant ici.

 

OTC

Sans titre-1 bdVoici trois lettres à retenir et qui nous l’espérons feront parler d’elles ! OTC pour Open Tag Carna, derrière cet acronyme énigmatique se cache une nouvelle initiative inédite de la Fédération du Pas-de-Calais pour la Pêche et la Protection du Milieu Aquatique ! En effet, la fédération lance un nouveau concours aux carnassiers aux leurres artificiels uniquement. Jusqu’ici rien d’inédit dans la pratique des concours. A vrai dire des open carna, ce n’est pas ce qui manquent en termes de concours. Là où l’initiative change c’est avec ce fameux T ! T pour Tag ?? Et oui, en effet la fédération va marquer à l’aide de marques spaghettis (d’où le termes de tag) les prises réalisées lors du concours. Les marques spaghettis, mises en place à la base de la nageoire dorsale des poissons, porteront un numéro d’identification propre à chaque individu. Les espèces concernées sont le brochet, le sandre et la perche. Avant la remise dans le milieu des poissons, l’équipe relèvera la taille, le poids et le lieu de capture. Elle prélèvera également quelques écailles qui lui permettra par la suite de déterminer son âge. L’étude permettra à terme d’obtenir des informations fondamentales sur le comportement des carnassiers.

Et si vous alliez fun et science ? Avec ce concours c’est désormais possible !

Les dates à retenir :

Samedi 20 septembre au grand large de Salperwick : concours de pêche embarqué par équipe de deux. Attention le nombre de places est limité et il est obligatoire de s »inscrire au préalable ! Une participation de 15 euros par équipe est demandé. Le repas du midi est offert. S’inscrire et plus d’infos en cliquant ici !

Samedi 18 octobre sur le canal de Guînes : concours de pêche à pieds en individuel. Attention le nombre de places est limité et il est obligatoire de s »inscrire au préalable ! Une participation de 15 euros par équipe est demandé. Le repas du midi est offert. S’inscrire et plus d’infos en cliquant ici !

A noter que le premier prix est offert par Predanord : une canne à pêche Ste Croix. Tous les participants repartiront d’ailleurs avec un cadeau alors inscrivez-vous vite 😉

Une newsletter semestrielle

NewsletterQuand on vous dit que nous mettons le paquet sur la communication !

La nouveauté de 2014 est également la publication d’une newsletter semestrielle. La première a été publiée et envoyée aux abonnés en Janvier 2014.

Vous l’avez manqué ? Cette dernière est consultable en ligne en cliquant ici.

Envie de la recevoir directement dans votre boîte mail ? Inscrivez-vous vite en cliquant ici.

Bonne lecture à tous 😉

 

Au secours, ma carte de pêche est passée dans la machine à laver !

Un accident est si vite arrivé ! Eh oui, un petit oubli dans la poche du pantalon ou dans la veste est c’est la catastrophe !

Vous êtes nombreux chaque année à nous appeler (ne riez pas ça pourrait vous arriver) car votre carte de pêche est passée dans la machine à laver. Malgré tous vos efforts d’assemblage, celle-ci n’est plus réellement lisible et ne ressemble plus tout à fait à un permis. Malheureusement, la Fédération de Pêche ne pourra pas vous fournir de duplicata.

Alors quelle solution ? Grâce à l’achat de votre carte de pêche par Internet vous avez la possibilité de l’imprimer autant de fois que vous le souhaitez 😉 Une astuce qui pourra bien vous éviter des soucis ! Rdv sur http://www.cartedepeche.fr/

 

Carte_3D_2014_Personne_majeure(1)

Lutte contre le rejet des tortues aquatiques dans nos cours d’eau

Originaire d’Amérique du Nord, le commerce de la tortue de Floride s’est rapidement développé après la seconde guerre mondiale. Importées dans nos pays d’Europe depuis les années 1975-80 et massivement, à des fins ornementales, de 1989 à 1997, l’abandon des animaux par leurs propriétaires a d’abord été anecdotique puis de plus en plus fréquent dans les années 1980 (Servan et Arvy,1996).

Un achat facile et non raisonné ? En effet, qui ne serait pas tenté par accueillir une jolie petite tortue qui ne mesure à la vente pas plus que quelques centimètres ? Animal idéal pour amuser nos chers bambins et peu contraignant me diriez-vous ?  Mais quelques années passent et les acquéreurs mal renseignés découvrent vite que l’animal jouet grossit, devient très vorace voire agressif et qu’un aquarium important dont l’eau doit être renouvelée très souvent est nécessaire à sa survie. C’est ainsi que de nombreux propriétaires ont jugé opportun de leur rendre la liberté au sein de plans d’eau et cours d’eau du Pas-de-Calais. Ses  effectifs sont ainsi en constante évolution, en France et dans le bassin Artois-Picardie, du fait des introductions répétées dans le milieu naturel et ce, malgré l’interdiction de son importation sur le territoire national.

Une espèce exotique envahissante :Or son introduction dans nos milieux naturels pose problème car une prédation nouvelle s’exerce sur la faune des zones humides française. Elle rentre ainsi directement en concurrence avec la biodiversité naturellement présente dans le milieu !!!!

Soyez donc responsable ! N’introduisez plus vos tortues de Floride dans les plans d’eau ! L’acquisition d’une tortue aquatique doit être réfléchie et un engagement jusqu’à la mort de l’animal sinon achetez une peluche !

 

Sauvetage fédéral :

DSC_0002bdLors d’une pêche électrique sur le canal de Lens, la Fédération du Pas-de-Calais pour la Pêche et la Protection du Milieu Aquatique a encore déploré la présence de tortues de Floride ! Nous nous sommes donc rapprochés dans un premier du parc zoologique qui victime des abandons trop nombreux de ces nouveaux animaux de compagnie ne pouvait plus en accueillir. Nous avons alors pris contact avec la LPA de Calais (Ligue Protectrice des Animaux). Cette association réputée pour ses sauvetages tels que ceux de Ch’ti, Prem’s et Deuz, trois bébés phoques échoués sur les plages du littoral, a bien heureusement accepté de nous aider dans notre mission de replacement de ces tortues. C’est ainsi que le lendemain de la pêche, Géraldine et Benoît ont pris la route jusque Calais pour déposer les deux tortues. Ils rencontrent alors une équipe accueillante mais qui malheureusement constate également une hausse exponentielle d’abandons de tortues.

 

Et comme nous le savons tous, toute capacité d’accueil a ses limites : à bon entendeur !

Que vont devenir ces deux nouveaux pensionnaires ? Fort heureusement pour nos deux compagnons, la LPA va d’abord s’assurer de leur bon état de santé en les plaçant dans un premier temps en quarantaine puis va les confier à des propriétaires sérieux qui ont la capacité de les entretenir jusqu’à la fin de leurs beaux jours. Sinon, la LPA a aménagé un bassin afin de les accueillir au sein de leur structure, autant dire qu’elles sont aux petits soins entre leurs mains. Une fois encore la Fédération pour la Pêche et la Protection du Milieu Aquatique tient à les remercier pour leur aide et met de nouveau en garde les propriétaires ou les futurs propriétaires de tortues aquatiques ! Ces dernières sont au final peu adaptées à la vie en captivité !

 

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Accédez au site de la LPA en cliquant ici.