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La pêche à l’Anguille, entre protection et polémique

La très forte chute de la population des anguilles depuis les années 1960 vaut à cette espèce, qui rappelons-le reste emblématique dans le Pas-de-Calais, d’être classée dans la liste rouge des espèces menacées de l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature. En vue d’assurer la survie de l’espèce, un règlement Européen qui institue des mesures de reconstitution  du stock d’anguilles et impose un plan de gestion  national à chaque état membre a été adopté en 2007.

Les quotas

A juste titre, cette année, l’attribution de quotas de civelles en hausse pour les pêcheurs professionnels en eau douce suscite la levée de boucliers des associations de pêche de loisir et bien évidemment des pêcheurs. Il est utile de rappeler que même la Fédération Nationale pour la Pêche en France s’est indignée devant cette situation tandis que la pression reste la même pour les pêcheurs de loisir. Conscients de la nécessité de protéger cette espèce, il est toutefois nécessaire de traiter les causes dès la source et de prendre des mesures draconiennes pour tous !
Et si le plan de gestion Français établi en 2008, validé par la commission européenne en février 2010 prévoit globalement 5 grands types de mesures à savoir la lutte contre le braconnage, l’amélioration de la continuité écologique des cours d’eau, l’encadrement de la pêche, aussi bien professionnelle que de loisir, la réduction des facteurs  de risque pour les populations d’anguilles en matière de lutte contre les pollutions et la restauration des habitats et le repeuplement des cours d’eau à partir de civelles pêchées, ces mesures paraissent peu ambitieuses au vue des dernières décisions prises par le gouvernement.

Mais la tradition demeure !

La pêche à la moque comme on dit par chez nous (c’est-à-dire la pêche à la vermée) reste toutefois autorisée la journée durant une période définie par arrêté préfectoral. Ainsi la tradition de cette pêche peut continuer à se perpétuer mais pas la nuit. N’oubliez pas, c’est pour le bien de notre espèce emblématique 😉 Une consultation publique est d’ailleurs régulièrement ouverte à ce sujet. Par ailleurs afin de vérifier la reconstitution annuelle du stock, nous soulignons une fois de plus l’importance et l’obligation de détenir votre carnet de capture anguilles (même s’il s’agit d’une sortie pêche non ciblée à l’anguille). Tout pêcheur en action de pêche devra être en mesure de fournir à l’agent de contrôle son carnet de capture. La  non présentation de celui-ci est passible d’une amende, même si aucune information sur le retour du document vers un service de l’état n’est précisée.
PCB et Anguilles : Les PCB sont des dérivés chimiques utilisés à partir des années 30 comme isolants dans les transformateurs électriques, comme lubrifiants dans les turbines ou comme composants dans les peintures. La vente de produits contenant des PCB est interdite depuis 1987. Seulement, ces molécules sont très stables dans l’environnement (jusqu’à plusieurs milliers d’années) pour certaines d’entre elles, selon un document interministériel de 2008. Ainsi, les PCB se sont accumulés dans les sols et les sédiments. Dans l’eau, les PCB peuvent se fixer dans la matière grasse des poissons qui se contaminent par leur alimentation tout au long de leur croissance. Or l’anguille se révèle être une espèce fortement bio-accumulatrice. Pour votre santé, la préfecture a publié en 2014 un arrêté inter-préfectoral portant interdiction de consommation, de commercialisation, et de détention d’Anguilles sur certains cours d’eau du Pas-de-Calais. Vous pouvez le consulter en cliquant ici.

Autant dire que l’Anguille n’a pas fini de faire parler d’elle dans le Pas-de-Calais 😉

 

OTC

Sans titre-1 bdVoici trois lettres à retenir et qui nous l’espérons feront parler d’elles ! OTC pour Open Tag Carna, derrière cet acronyme énigmatique se cache une nouvelle initiative inédite de la Fédération du Pas-de-Calais pour la Pêche et la Protection du Milieu Aquatique ! En effet, la fédération lance un nouveau concours aux carnassiers aux leurres artificiels uniquement. Jusqu’ici rien d’inédit dans la pratique des concours. A vrai dire des open carna, ce n’est pas ce qui manquent en termes de concours. Là où l’initiative change c’est avec ce fameux T ! T pour Tag ?? Et oui, en effet la fédération va marquer à l’aide de marques spaghettis (d’où le termes de tag) les prises réalisées lors du concours. Les marques spaghettis, mises en place à la base de la nageoire dorsale des poissons, porteront un numéro d’identification propre à chaque individu. Les espèces concernées sont le brochet, le sandre et la perche. Avant la remise dans le milieu des poissons, l’équipe relèvera la taille, le poids et le lieu de capture. Elle prélèvera également quelques écailles qui lui permettra par la suite de déterminer son âge. L’étude permettra à terme d’obtenir des informations fondamentales sur le comportement des carnassiers.

Et si vous alliez fun et science ? Avec ce concours c’est désormais possible !

Les dates à retenir :

Samedi 20 septembre au grand large de Salperwick : concours de pêche embarqué par équipe de deux. Attention le nombre de places est limité et il est obligatoire de s »inscrire au préalable ! Une participation de 15 euros par équipe est demandé. Le repas du midi est offert. S’inscrire et plus d’infos en cliquant ici !

Samedi 18 octobre sur le canal de Guînes : concours de pêche à pieds en individuel. Attention le nombre de places est limité et il est obligatoire de s »inscrire au préalable ! Une participation de 15 euros par équipe est demandé. Le repas du midi est offert. S’inscrire et plus d’infos en cliquant ici !

A noter que le premier prix est offert par Predanord : une canne à pêche Ste Croix. Tous les participants repartiront d’ailleurs avec un cadeau alors inscrivez-vous vite 😉

Lutte contre le rejet des tortues aquatiques dans nos cours d’eau

Originaire d’Amérique du Nord, le commerce de la tortue de Floride s’est rapidement développé après la seconde guerre mondiale. Importées dans nos pays d’Europe depuis les années 1975-80 et massivement, à des fins ornementales, de 1989 à 1997, l’abandon des animaux par leurs propriétaires a d’abord été anecdotique puis de plus en plus fréquent dans les années 1980 (Servan et Arvy,1996).

Un achat facile et non raisonné ? En effet, qui ne serait pas tenté par accueillir une jolie petite tortue qui ne mesure à la vente pas plus que quelques centimètres ? Animal idéal pour amuser nos chers bambins et peu contraignant me diriez-vous ?  Mais quelques années passent et les acquéreurs mal renseignés découvrent vite que l’animal jouet grossit, devient très vorace voire agressif et qu’un aquarium important dont l’eau doit être renouvelée très souvent est nécessaire à sa survie. C’est ainsi que de nombreux propriétaires ont jugé opportun de leur rendre la liberté au sein de plans d’eau et cours d’eau du Pas-de-Calais. Ses  effectifs sont ainsi en constante évolution, en France et dans le bassin Artois-Picardie, du fait des introductions répétées dans le milieu naturel et ce, malgré l’interdiction de son importation sur le territoire national.

Une espèce exotique envahissante :Or son introduction dans nos milieux naturels pose problème car une prédation nouvelle s’exerce sur la faune des zones humides française. Elle rentre ainsi directement en concurrence avec la biodiversité naturellement présente dans le milieu !!!!

Soyez donc responsable ! N’introduisez plus vos tortues de Floride dans les plans d’eau ! L’acquisition d’une tortue aquatique doit être réfléchie et un engagement jusqu’à la mort de l’animal sinon achetez une peluche !

 

Sauvetage fédéral :

DSC_0002bdLors d’une pêche électrique sur le canal de Lens, la Fédération du Pas-de-Calais pour la Pêche et la Protection du Milieu Aquatique a encore déploré la présence de tortues de Floride ! Nous nous sommes donc rapprochés dans un premier du parc zoologique qui victime des abandons trop nombreux de ces nouveaux animaux de compagnie ne pouvait plus en accueillir. Nous avons alors pris contact avec la LPA de Calais (Ligue Protectrice des Animaux). Cette association réputée pour ses sauvetages tels que ceux de Ch’ti, Prem’s et Deuz, trois bébés phoques échoués sur les plages du littoral, a bien heureusement accepté de nous aider dans notre mission de replacement de ces tortues. C’est ainsi que le lendemain de la pêche, Géraldine et Benoît ont pris la route jusque Calais pour déposer les deux tortues. Ils rencontrent alors une équipe accueillante mais qui malheureusement constate également une hausse exponentielle d’abandons de tortues.

 

Et comme nous le savons tous, toute capacité d’accueil a ses limites : à bon entendeur !

Que vont devenir ces deux nouveaux pensionnaires ? Fort heureusement pour nos deux compagnons, la LPA va d’abord s’assurer de leur bon état de santé en les plaçant dans un premier temps en quarantaine puis va les confier à des propriétaires sérieux qui ont la capacité de les entretenir jusqu’à la fin de leurs beaux jours. Sinon, la LPA a aménagé un bassin afin de les accueillir au sein de leur structure, autant dire qu’elles sont aux petits soins entre leurs mains. Une fois encore la Fédération pour la Pêche et la Protection du Milieu Aquatique tient à les remercier pour leur aide et met de nouveau en garde les propriétaires ou les futurs propriétaires de tortues aquatiques ! Ces dernières sont au final peu adaptées à la vie en captivité !

 

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Accédez au site de la LPA en cliquant ici.

La virémie printanière de la carpe

Depuis quelques jours, vous êtes nombreux à nous informer d’un taux de mortalité anormal de carpes sur les étangs de Contes et de Brimeux et nous vous remercions pour ce relai d’information.

Mais que se passe-t-il ? La première idée est souvent celle d’une nouvelle pollution due à l’homme…

DSC_0290Mais cette fois, il s’agit d’un phénomène naturel dû à un virus appelé familièrement virémie printanière ou virose de la carpe.  La virémie printanière est une maladie infectieuse, contagieuse et inoculable de la Carpe. Elle est due à la multiplication d’un virus spécifique du groupe des « rhabdovirus ». Le virus est d’autant plus actif après la période de fraie où les individus sont épuisés. Le surpeuplement de certains plans d’eau augmente également le risque d’apparition de la maladie.

Les symptômes visibles sont des lésions externes : mélanose généralisée (apparition de pigments noirs dans la peau), exophtalmie (saillie anormale du globe oculaire hors de l’orbite) et hémorragies visibles sur la peau, dans les nageoires, dans les yeux et sur les branchies et gonflement de l’abdomen. Les lésions internes sont des hémorragies sur tous les organes (muscles, tube digestif, rate, rein, foie, graisse viscérale, gonades).

Malheureusement, il n’existe aucun traitement ou vaccin contre cette maladie.

La maladie se déclare au printemps, quand la température de l’eau est comprise entre 11°C et 17°C. Au dessus de cette dernière, le virus est moins virulent et n’est plus actif à partir de 22°C.

La hausse des températures devrait donc mettre fin au phénomène !

 

 

Qu’est-ce que le marquage visuel ?

Le marquage est le fait d’installer une marque visuelle dite « spaghetti » sur la nageoire dorsale des poissons afin de suivre la dynamique de population de ces derniers.

En d’autres termes, ces marquages permettent de suivre le déplacement des poissons du lieu de sa capture jusqu’à celui de sa recapture. Nous pourrons ainsi connaître le taux de croissance dans le temps et en fonction du secteur fréquenté, ses secteurs préférentiels de colonisation à divers moment de l’année mais aussi à sa réaction aux différentes techniques de pêche et les périodes les plus propices de sa capture.
Illustration marquage type spaghetti

Que faire lors de la capture d’un poisson marqué ?

Sur ce même spaghetti, un numéro d’identification est présent. Le rôle des pêcheurs est, une fois le poisson attrapé, de communiquer la taille, le poids, le lieu précis de la capture, le numéro d’identification présent sur le spaghetti ainsi que la technique de pêche utilisée à la fédération par téléphone au 03.21.01.18.21.

Les missions de marquage réalisées par la FDAAPPMA62

– L’Open Tag Carna (le 20 Septembre au Grand Large de Salperwick et le 18 Octobre au Canal de Guînes).

MIG62 : La Fédération Départementale du Pas-de-Calais pour la Pêche et la Protection du Milieu Aquatique réalise aussi un suivi des populations de grands salmonidés (truite de mer et saumon) sur l’Authie.

Qu’est-ce qu’une pêche électrique ?

La pêche électrique est une pêche permettant de réaliser des études sur les ressources piscicoles (Comptage, mesures, pesée biométrique et d’éventuels marquages, baguages, sauvetages). Nous entendons par mission de sauvetage, le transfert des poissons vers un autre habitat lorsqu’un milieu est vidé (sécheresse) ou doit être vidé de son eau ou est détruit (par le passage d’une infrastructure par exemple).C’est alors une méthode à seul but écologique et les poissons peuvent être ainsi relâchés dans un milieu naturel adapté.

Illustration pêche électrique

Le procédé

Elle consiste à faire circuler dans un cours d’eau un courant électrique de faible intensité. A l’aide d’une perche terminée par un anneau (l’anode), l’opérateur va prospecter le milieu. Les poissons situés à proximité seront dans un premier temps attirés vers l’anode (processus de nage forcée), puis finalement immobilisés dans le centre de l’anneau ce qui permet leur capture.

 

Merci à Florian pour cette illustration humoristique.

Les sciences participatives ou la science au bout de la ligne !

Vous avez vaguement entendu parlé des sciences participatives sans vraiment savoir ce que (se) cache cette expression aux allures sociologiques. Et si on vous disait que grâce à la science participative, c’est nous, pêcheur de tous les jours qui devenons les scientifiques, vous me croyez ? Vous auriez tort de dire non car nous tenons un rôle clé dans l’avancée de la connaissance de la dynamique des populations piscicoles de nos cours d’eau !

Plus précisément, les  programmes de sciences participatives sont des programmes conduits en partenariat entre des observateurs (les pêcheurs) et la Fédération du Pas-de-Calais pour la Pêche et la Protection du Milieu Aquatique dans un but scientifique visant à observer ou étudier un phénomène dans le cadre d’un protocole bien défini. Vous êtes ainsi mis à contribution pour collecter un grand nombre de données difficiles à obtenir par d’autres moyens. En contrepartie de votre implication, nous vous accompagnerons dans vos interrogations et communiquerons les résultats obtenus grâce à votre aide.

Actuellement, en fonction de votre pratique du loisir pêche, il est possible de participer à deux projets de sciences participatives avec la Fédération :
– la connaissance de la dynamique desTruites de Mer et Saumons Atlantique par le biais de la SalmoBox pour les pêcheurs de grands migrateurs
– la connaissance de la dynamique de la population d’anguilles dans le cadre du Plan Gestion Anguille en France (2010) qui concerne toutes les techniques.  La Fédération invite donc l’ensemble des pêcheurs du département à participer à cette démarche.

La Salmo-Box
Dans le cadre des sciences participatives, la Région Nord-Pas-de-Calais et la Fédération Départementale du Pas-de-Calais pour la Pêche et la Protection du Milieu Aquatique s’intéressent à toutes informations (concernant les Grands Salmonidés et les autres poissons migrateurs) pouvant être fournies par les pêcheurs. Afin d’évaluer au mieux l’état de la population des Truites de mer et des Saumons atlantique sur les  7 cours d’eau côtiers du département (Authie….), chaque pêcheur volontaire peut contribuer à la connaissance des espèces patrimoniales ayant un grand intérêt halieutique. Il s’agit de relever un certain nombre de données : taille, poids, prélèvements d’écailles, autres… grâce à un outil de la science participative mis au point par la Fédération : la Salmo-Box. Pour obtenir la Salmo-Box, merci de contacter le technicien en charge de l’animation de cette opération sur l’Authie et la Canche au : 06.01.01.21.75.

L’enquête Anguille volontaire
L’anguille est une espèce  « En danger critique d’extinction » au niveau mondial et en France. En septembre 2007, un règlement européen (CE n°1100/2007) a été créé. Il vise à diminuer les pressions pesant sur l’espèce pour qu’il y ait un échappement d’au moins 40% du stock originel vers la mer pour sa reproduction. Ce règlement oblige les états membres à l’élaboration d’un Plan de Gestion Anguille national (approuvé par la commission européenne le 15 février 2010) lui-même décliné en Plan de Gestion par bassin hydrographique (Artois Picardie en ce qui nous concerne). Pour une meilleure connaissance de la population, la FDAAPPMA62 a mis en place ce questionnaire volontaire pour tous les pêcheurs (même ceux qui ne pêchent pas l’anguille) afin de récolter des informations sur la dynamique des populations d’anguilles dans nos cours d’eau. Un questionnaire simple et rapide pour nous aider à avancer  est accessible en cliquant ici.

Alors prêt à agir concrètement pour la préservation des poissons et des rivières du Pas-de-Calais ? Merci d’avance !

Différencier une truite de mer d’un saumon atlantique

L’erreur est humaine, mais ne pas la corriger serait un sacrilège ! Voici un petit document afin de vous aider à différencier la Truite de Mer d’un Saumon Atlantique. Et si vous avez un doute, vous pouvez toujours poster vos photos sur notre facebook.

Apprendre à différencier une truite d'un saumon atlantique en image !

Apprendre à différencier une truite d’un saumon atlantique en image !

La pêche de demain, vous l’imaginez comment ?

Premier jour de la mise en ligne du questionnaire de Consultation des pêcheurs pour une évolution de la réglementation par la FNPF sur : http://www.cartedepeche.fr/143-lapechedemain.htm et plusieurs interrogations se posent…

Comment pêcher plus et gérer mieux dans le respect des espèces et des milieux ?
Comment autoriser plutôt qu’interdire ?
Comment mieux comprendre et y voir plus clair ?

Quel pêcheur ne s’est jamais posé au moins une de ces questions, alors que certaines prises diminuent de jour en jour et que la pêche d’hier n’a plus du tout le même paysage que la pêche d’aujourd’hui ?!!!…

Après plus de 10 ans sans modification notable de la réglementation, la FNPF s’engage donc sur la voie d’une évolution réglementaire qui apparaît bien nécessaire pour promouvoir, démocratiser mais également pérenniser notre passion ! Mais pour ça, vous êtes les mieux placés pour les conseiller ! Le débat est donc ouvert. Trouver le bon milieu pour développer le loisir pêche, dans le respect des espèces et des milieux, mieux prendre en compte l’ensemble des espèces et la diversité des milieux, tout en cherchant plus de lisibilité, plus de latitude et moins d’interdiction sont donc l’objectif de l’enquête lancée par la FNPF. C’est la première fois que la FNPF se livre à un tel exercice de démocratie participative et la FD62 félicite cette initiative.

Les décisions qui seront prises par les instances de la Pêche de loisir avant la fin de l’année 2013, se feront en considération de l’ensemble des expressions recueillies dont, de façon majeure, celle des pêcheurs.

Alors à vous de jouer et remplissez le questionnaire 😉