Plus convaincant qu’un long discours, visionnez cette courte vidéo de présentation de nos gardes pêche fédéraux ! Suivez-les sur une journée de garderie à pied…
A venir pour la saison prochaine de nouvelles vidéos de garderie pourquoi pas embarquée cette fois 😉
Le rendez-vous est fixé à 7h30 dans les locaux de la fédération à Béthune pour un départ en covoiturage. L’équipe est matinale mais de la route les attend. Le programme est bien chargé. Mais où vont-ils et que vont-ils faire ?…
Direction les cours d’eau du Pas-de-Calais pour une pêche électrique ! Mais Késako ?
Cette pêche consiste à faire circuler dans le cours d’eau un courant électrique de faible intensité. A l’aide d’un manche terminé par un anneau (l’anode), l’opérateur va prospecter le milieu. Les poissons situés à proximité du champ électrique seront dans un premier temps attirés vers l’anode (processus de nage forcée), ce qui permet leur capture à l’aide d’épuisettes pour ensuite les relâcher dans de bonnes conditions dans le milieu. L’opération est sérieuse et demande des règles de sécurité strictes : combinaison en néoprène, gants de sécurité, lunettes polarisantes, casquette…
Plusieurs stations sont programmées dans la journée. Aujourd’hui pas de pêche embarquée (à bateau), uniquement des pêches à pieds à 30 points, 4 stations exactement. Traduction : ce seront 4 petits cours d’eau qui seront étudiés dans la journée. Les points qui alternent la rive droite, la rive gauche et le chenal sont choisis le long du cours d’eau en fonction de leur capacité à accueillir des poissons : habitats, courants… Pour mener à bience type de pêche qui était ciblée spécifiquement sur l’anguille, il est nécessaire de compter 5 personnes. La répartition se fait ainsi : une personne à la prise de note, une personne qui manipule l’anode, deux personnes avec une épuisette et une personne qui réceptionne et porte les spécimens. L’équipe comptait 4 salariés (Benoît, Frédéric, Dominique et Géraldine) et un bénévole (Jean-Gérard) qu’elle remercie d’ailleurs pour son investissement et sa motivation. A chaque station, les postes peuvent être inversés afin de garantir la polyvalence de l’équipe. Le travail demande de la concentration, de la réactivité et de l’endurance physique pour ne manquer aucune anguille qui profite de la moindre occasion pour dévaler et échapper à notre épuisette ! Il faut dire que ces demoiselles n’apprécient guère la lumière. De plus la météo jouait contre nous. Le temps pluvieux du week-end a rendu l’eau très turbide nous forçant même à annuler une station.
Une fois les 30 points terminés, nous remontons en berge pour réaliser la biométrie des anguilles. Une fois de plus je vois l’interrogation derrière votre écran.
Derrière ce mot aux allures barbares se cachent les mesures de taille et de poids de l’animal mais pas seulement. Dès que l’anguille dépasse les 24cm, il est nécessaire de réaliser une mesure verticale et horizontale de son son œil ainsi qu’une mesure de la longueur de sa nageoire pectorale. Ces éléments nous permettent de savoir à quel stade de leur cycle biologique les anguilles en sont et surtout de savoir si elles sont sur le point de dévaler pour retourner en mer se reproduire.
Ces études interviennent dans le cadre du règlement européen (CE n°1100/2007) décliné dans un plan de gestion national pour reconstituer les stocks d’anguilles européennes. A ce titre, il est judicieux de rappeler que tout pêcheur en eau douce, professionnel ou de loisir, doit enregistrer ses prises d’anguilles dans un carnet de capture, dont il doit être en possession lors de toute activité de pêche. A noter qu’actuellement, la pêche à l’anguille est fermée. Ce sera donc une petite piqûre de rappel pour la saison prochaine.
Après de belles prises et des photos pour immortaliser cette espèce patrimoniale, il est temps de les remettre à l’eau et pour l’équipe de reprendre la route… Ainsi s’achève la journée souvent riche en rebondissements : aléas météos, aléas de l’espèce piscicole qui accepte plus ou moins d’être manipulée et aléas du matériel qui peut être parfois capricieux…
Aujourd’hui suivons : Matthieu, Benoît R., Dominique, Yann et Géraldine sur un événementiel bien connu dans le Pas-de-Calais : la Fête du Parc ! Cette dernière s’est déroulée dimanche 8 septembre 2013 au jardin public de Saint-Omer.
Arrivée dès 7h00 sur le site pour une partie de l’équipe rejointe rapidement par les retardataires afin de monter le stand. Depuis quelques semaines, l’habillage du stand fédéral s’est métamorphosé afin de vous présenter au mieux l’ensemble des activités de la Fédération : jupes de table sur la connaissance des espèces piscicoles, roll up de présentation de l’ensemble des pôles (connaissance, halieutique, restauration écologique, sensibilisation et réglementation…), bâches, tapis de lancer, simulateur de pêche, figurines en résine… Une diversité de matériels complémentaires afin de sensibiliser le grand public au milieu aquatique de manière ludique…
L’installation est longue mais rodée, le tout afin d’optimiser la mise à disposition de l’information. Pendant que certains s’attèlent à la partie technique du montage, les autres disposent les affichages, flyers et la finition. Après près de 3 heures de montage, le stand est fin prêt pour accueillir les premiers visiteurs. Coloré, visuel et également tactile, il a de quoi charmer les petits comme les grands. D’ailleurs, très vite, ses premiers attraits se font ressentir. Les tapis de lancer sont pris d’assaut par les enfants qui souhaitent s’initier au lancer. Les familles sont intriguées par nos représentations en résine de la tanche, du brochet, de la carpe, de l’anguille et de la perche (qui seront très vite complétées par d’autres espèces). Curieuses de connaître ces poissons qui peuplent nos cours d’eau, nos sujets de conversation s’orientent également vers les études de radiopistage et de suivi des grands salmonidés ! Ca tombe bien, sur le site, le pôle connaissance a mis en place un petit jeu pour initier les apprentis scientifiques. Une peluche avec un émetteur est cachée dans le parc et avec du matériel de professionnel, le public est invité à chercher avec un membre de l’équipe la peluche. Anneau pour réceptionner le signal émis par l’émetteur à la main, la quête du poisson peut commencer. Mais « pourquoi suivre les poissons ? » me demande innocemment une petite fille qui cherche à comprendre le travail du pôle connaissance. La question a toute son importance : suivre les poissons nous permet de savoir quel chemin ils empruntent afin de comprendre quels obstacles ils rencontrent et si besoin savoir où la Fédération et ses partenaires doivent intervenir pour restaurer les sites et faciliter le passage. La future génération est sensibilisée à notre plus grand plaisir.
L’équipe est polyvalente, aussi bien, vous avez pu retrouver l’ensemble des membres sur chaque animation. Les relais de postes se sont succédés sur la journée même si chacun à son domaine de prédilection. Vous avez pu rencontrer généralement : Benoît, Matthieu, Dominique et Yann sur l’initiation au lancer, Géraldine, Benoît et Matthieu sur l’explication des espèces piscicoles, Matthieu, Dominique et Géraldine sur des questions générales du loisir pêche, Yann sur le jeu de radiopistage…
L’équipe est rejointe tout au long de la journée par des administrateurs de la Fédération. Vous avez peut-être eu l’opportunité d’avoir un enseignement sur les espèces piscicoles par le Président Pascal Sailliot ?
La journée est mouvementée. Le public est au rendez-vous et l’équipe motivée. Pas une minute à perdre, une petite pause déjeuner vers 13h entre deux renseignements et les activités »manuelles » reprennent bon train. Les heures s’enchaînent et l’enthousiasme du public ne s’affaiblit pas. La journée aura été enrichissante pour le public comme pour l’équipe qui apprécie d’aller à la rencontre de passionnés tout comme des novices curieux de connaître notre patrimoine piscicole… Peut-être auront-ils suscité de nouvelles recrues de la pêche de loisir et de la protection du milieu aquatique ?
19h00, la fête ferme ses portes. Il est temps de démonter le stand et de charger les véhicules car ensuite un peu de route les attend. Prochaine sortie du matériel : mercredi 11 septembre pour une journée de cohésion avec l’équipe de salariés et les administrateurs.
Un pêcheur nous confie son avis sur le parcours de pêche à la mouche sur la Créquoise à Offin. Nous le remercions pour cette initiative. N’hésitez pas à nous faire parvenir les vôtres sur les spots du Pas-de-Calais, nous les publierons 😉 ()
Petit conseil d’accès : Je recommande d’accéder au parcours plutôt par la rue de l’Eglise. Le stationnement est possible près du banc, en face de la « passe pêcheur » au dessus de la clôture. L’accès est ainsi plus direct à l’aval du parcours et évite le passage des clôtures barbelées sur l’accès par le centre bourg. Il offre par ailleurs un site idéal pour le pique-nique du midi. A priori, le restaurant à Beaurainville est d’un très bon rapport qualité / prix, pour ceux qui veulent concilier gastronomie et pêche.
Le parcours de pêche : Accès et pêche faciles. Les postes sont marqués, avec de nombreux radiers et beaucoup de poissons sur les plats courants et dans les virages. Les fosses sont à prospecter en nymphe. Un joli remous est à observer dans le méandre près du « pont ».
Les truites du parcours : Je définirai le parcours « jeune ». Les truites ne sont pas encore éduquées et remontent sur la mouche après un raté (sauf si elles ont senti le fer). Plusieurs poissons sur un même poste, pas effarouchés après une première capture. Les poissons sont sauvages, d’une robe magnifique et d’une taille de 15 – 20 cm en moyenne (hélas pas davantage). Sur la quinzaine de poissons pêchés, 2 robes ont été observées : en majorité une robe « de rivière » et quelques individus plus argentés et beaucoup plus gras (sur la Course, c’est plutôt cette morphométrie qui est dominante).
Les mouches du parcours : J’en ai testé 3. 2 se sont révélées plus efficaces : la Sèche : sedge chevreuil, corps en palmer et la Nymphe : imitation de mouche de mai corps blanc, thorax en oreille de lièvre, sac alaire en faisan.
Impressions sur le parcours : Parcours très agréable à pêcher, rivière magnifique, idéale pour la pêche à la mouche, à recommander aux débutants ! La pêche dans l’eau est recommandée aussi, pour éviter le dragage et les contre-courants. Les habitats sont favorables aux truitelles qui constituent l’essentiel des captures. La pêche patrimoniale sans ardillon est indispensable pour ne pas couper le blé en herbe. Les « grosses » n’étaient pas au rendez-vous. Peut-être est-ce lié aux pêcheurs et aux conditions de pêche ou à un profil de rivière « pépinière » pour salmonidés migrateurs ou encore si précédemment selon l’historique du parcours, les plus beaux poissons ont fini à la poêle…
Morphologie du cours d’eau : Cours d’eau qui transporte, espace de liberté préservé, méandres remarquables. Très peu colmaté, ce qui est rare. Cailloux mobiles.
Nous remercions ce pêcheur pour cet avis et espérons qu’il aura su vous séduire et vous donner l’envie d’aller pêcher sur ce parcours. Si tel est le cas, rdv sur http://www.peche62.fr/Parcours-federal-de-peche-a-la.html afin de connaître les modalités de pêche sur ce parcours !
Pour nous soumettre vos avis, lieux de pêche favoris, n’hésitez pas à nous envoyer un e-mail à
Exit l’image du pêcheur assis sur sa glacière à attendre patiemment sa prise… même si cette image n’est qu’un simple cliché et que le pêcheur peut être caractérisé de nombreuses manières… Le « street fishing », ou pêche de rue pour les francophiles, est un loisir sportif en plein essor, qui se pratique au cœur de nos villes. À la sortie du travail ou bien le temps d’une pause déjeuner, le « street fishing » est votre allier lorsque vous disposez d’un temps de pêche réduit. Vous faites alors au plus près. Nécessitant peu de matériel, une canne légère, un moulinet et quelques leurres artificiels, la pêche est dans le sac !
Une réelle modernité ?
Enfant, nombreux étaient déjà les pêcheurs des rues même si la pratique n’était pas « nommée ». Depuis un pont ou un quai, quel ancien aurait pu se douter que plus tard sa pratique se généraliserait à grande allure pour devenir la tendance pêche. Cette pêche urbaine a toutefois le mérite d’avoir réanimer la flamme auprès du jeune public qui commençait à bouder le loisir face au marketing intempestif de sports plus médiatisés.
Dynamique, cette pêche, pratiquée sur le carnassier (brochets, sandres, perches, et autres silures), procure les sensations fortes tant recherchées par le pêcheur passionné. De plus, la grande majorité des pêcheurs relâchent leurs prises. C’est la règle du « no kill » (décidément l’anglicisme est à la mode, certainement pour renforcer cet image « jeune » recherchée), on ne tue pas les gourmands qui ont mordu à l’hameçon, on les remet à l’eau dans les meilleurs conditions. Là encore, c’est le plaisir du loisir qui l’emporte !
Des conseils pour la pratiquer ?
Une bonne paire de tennis vous sera aussi utile pour marcher parfois plusieurs centaines de mètres sur les quais bétonnés, et bien sûr un appareil photo numérique pour immortaliser les prises avant de les remettre à l’eau. Vous pourriez faire de belles rencontres !!!
Voici une vidéo réalisée par notre équipe afin de vous présenter la réduction de la section d’un ruisseau. En restauration écologique, la priorité des techniciens est de restaurer la continuité écologique des cours d’eau et d’y adapter par conséquent son débit.
Vous verrez dans cette vidéo l’action accélérée de nos équipes pour réduire la section d’un ruisseau avec la pose de déflecteurs. La prise de vue a été réalisée cette année sur le Ruisseau Rau de la Source en Juin 2013.