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L’Etiquette du carpiste

Pour vous qu’est-ce qu’un carpiste ?

A cette question, les avis divergent !
Victime d’une image « peu glorieuse » qu’une minorité peut diffuser de cette pratique, Jean-Marie pêcheur de carpe passionné témoigne !

Bonjour,

JFLM_8181e suis Jean-Marie. Je me revendique passionné de la pêche à la carpe.

Pourquoi pas « CARPISTE « me direz-vous ?
Tout simplement parce que « CARPISTE » enrobe bien souvent trop de dérives volontairement causées par des personnes non sensibilisées au milieu aquatique : fêtards, campeur d’un jour,…  Ainsi l’image des carpistes est « égratignée » aux yeux de nombreuses personnes comme les promeneurs, les pêcheurs au coup ou encore les pêcheurs de carnassiers pour qui l’association entre ces personnes peu « respectueuses » et le passionné de pêche à la carpe est vite faite ! Le carpiste devient le monstre qui détruit la nature, prend toute la berge avec son matériel, consomme beaucoup trop, festoie, ou pire qui abîmerait son poisson ! Ainsi victime de la mauvaise image véhiculée par ces personnes peu citoyennes qui se disent « carpistes », les gardes pêche viennent nous contrôler avec une certaine méfiance.

En réalité, le vrai passionné fait tout son possible pour se fondre dans son environnement. En effet, l’objectif est justement d’être en harmonie avec les autres usagers des berges et surtout fait tout son possible pour respecter le fruit de sa passion, la carpe ! Une fois que nous quittons notre poste de pêche, aucune trace de notre passage si ce n’est de l’herbe couchée qui reprendra bien vite sa forme quelques jours plus tard. Primordial, il est nécessaire de sortir avec des sacs poubelles afin de ramener ses déchets et bien souvent les déchets des autres (bas de ligne non ramassés, emballages…).

Afin de palier à cette stigmatisation, j’ai souhaité créer le groupe « S-O-S vrais carpistes de l’hexagone » qui comptent actuellement 2 734 pêcheurs de tous bords et de toutes régions. L’association s’est engagée en faveur de la propreté des plans d’eau et pour le respect de la nature. Et pour ma part, ce discours je le partage volontiers au fil de l’eau grâce aux rencontres que je fais lors de mes sorties pêche. Fervent défenseur de la nature, il me plaît de voir que des pêcheurs et promeneurs se rallient à la cause environnementale et partage ma passion de ces beaux poissons que sont les carpes. Je ne souhaite donc pas généraliser mes propos et espèrent qu’à termes chacun fera un geste pour respecter son environnement et son concitoyen.  Grâce à l’association, de nouveaux projets sont mis en place et nous diffusons nos idées.

Vous pouvez consulter mon blog en cliquant ici.

 

Merci à Jean-Marie pour ce témoignage et n’hésitez pas nous faire partager votre expérience en nous envoyant votre récit " target="_blank">par mail.

Photo FNPF : Laurent Madelon

 

 

 

 

 

 

 

La virémie printanière de la carpe

Depuis quelques jours, vous êtes nombreux à nous informer d’un taux de mortalité anormal de carpes sur les étangs de Contes et de Brimeux et nous vous remercions pour ce relai d’information.

Mais que se passe-t-il ? La première idée est souvent celle d’une nouvelle pollution due à l’homme…

DSC_0290Mais cette fois, il s’agit d’un phénomène naturel dû à un virus appelé familièrement virémie printanière ou virose de la carpe.  La virémie printanière est une maladie infectieuse, contagieuse et inoculable de la Carpe. Elle est due à la multiplication d’un virus spécifique du groupe des « rhabdovirus ». Le virus est d’autant plus actif après la période de fraie où les individus sont épuisés. Le surpeuplement de certains plans d’eau augmente également le risque d’apparition de la maladie.

Les symptômes visibles sont des lésions externes : mélanose généralisée (apparition de pigments noirs dans la peau), exophtalmie (saillie anormale du globe oculaire hors de l’orbite) et hémorragies visibles sur la peau, dans les nageoires, dans les yeux et sur les branchies et gonflement de l’abdomen. Les lésions internes sont des hémorragies sur tous les organes (muscles, tube digestif, rate, rein, foie, graisse viscérale, gonades).

Malheureusement, il n’existe aucun traitement ou vaccin contre cette maladie.

La maladie se déclare au printemps, quand la température de l’eau est comprise entre 11°C et 17°C. Au dessus de cette dernière, le virus est moins virulent et n’est plus actif à partir de 22°C.

La hausse des températures devrait donc mettre fin au phénomène !